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La France bien placée pour vendre quatre patrouilleurs à la marine argentine

La France pourrait très probablement vendre à l'Argentine quatre patrouilleurs OPV 90 (Offshore Patrol Vessel) de type Adroit, une transaction estimée à plus de 300 millions d'euros.

La France bien placée pour vendre quatre patrouilleurs à la marine argentine
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La France bien placée pour vendre quatre patrouilleurs à la marine argentine

Mauricio Macri, le président argentin, serait ainsi favorable à l'offre française selon nos confrères de La Tribune. Sa rencontre avec Emmanuel Macron en marge du sommet du G20 d'Hambourg les 7 et 8 juillet prochains devrait servir à finaliser l'opération. 

DCNS a en effet proposé quatre OPV Gowind (patrouilleurs hauturiers de 1500 tonnes) qui seraient fabriqués en partenariat avec Piriou à Concarneau, dans le cadre de leur filière commune, Kership. Deux des quatre patrouilleurs seraient construits au port de Buenos Aires, dans le chantier naval de Tandanor. 

Le projet a mobilisé en France les industriels, le gouvernement et les banques, qui, appuyées par Bercy (Coface), ont soutenu le projet en proposant un financement très intéressant aux Argentins. La concurrence a par ailleurs été très rude face au chantier naval espagnol Navantia et aux Chinois. 

Des leçons ont donc été tirées du contrat raté portant sur la vente de FTI (frégates de taille intermédiaires) et d'OPV au Qatar en juin 2016, et qui avait permis aux Italiens de remporter ce méga-contrat de 5 milliards d'euros aux dépens des Français. Les banques n'avaient alors pas été sollicitées pour ce contrat. 

Tout a été fait pour séduire les Argentins ; la France a ainsi envoyé en février dernier le modèle pilote L'Adroit (construit initialement sur fonds propres par DCNS et prêté à la Marine Nationale pour le tester et servir de vitrine technologique à l'export), qui a effectué un exercice avec la marine argentine à Punta Indio, avec des « touch and go » d'un hélicoptère Fennec (appontages et décollages sans arrêt des moteurs) sur la plate-forme du navire. Un bâtiment argentin participait également à l'exercice, le tout surveillé par quatre officiers supérieurs de la marine argentine. 

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