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Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale

Une fois définies les caractéristiques d’une embarcation de survie dynamique, quelles embarcations du marché répondent à ces spécifications ? Dans quelle mesure est-il envisageable d’en réaliser une soi-même ?

Le Portland Pudgy de David Hulbert

Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale
  • C’est une annexe rigide de 2,60 m de long sur 1,50 m de large pour 58 kg. Construite en Polyéthylène haute densité par rotomoulage, il est insubmersible et très solide. On peut y monter un moteur 2T, 4T ou électrique d’annexe, le manœuvrer à la godille ou à la rame. Aussi à l’aise sur des bossoirs que remorqué ou capelé sur un pont ou une plateforme arrière.
Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale
  • C’est un dériveur de sport pour s’amuser à l’escale ou pour rejoindre la côte avec style. Trois gréements sont proposés, une dérive et un safran comportant l’équipement “dériveur loisir”. L’ensemble de ces éléments peut se ranger dans les parties creuses de la coque, par ailleurs remplies de mousse polyuréthane assurant une flottabilité de plus de 1,2 tonnes.
Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale
  • On peut y ajouter une sorte de tente et des boudins disposant d’un système de gonflage automatique et procurant un abri tout en autorisant l’emploi de la voile et du gouvernail. C’est une embarcation de survie dynamique.
Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale

Insubmersible, navigant, solide, polyvalent, disposant de compartiments étanches de stockage, ce petit bateau offre bien des avantages.

Ajoutez-y éventuellement un capteur photovoltaïque, une petite batterie lithium, un petit circuit alimentant des feux montés sur un mât et une prise USB et montrez le tout à Steven Callahan qui l’aurait probablement bien échangé contre son pneumatique non toilé.

Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale

Le Portland Pudgy ne satisfait pas à la réglementation européenne des engins de survie et ne peut ainsi pas faire office de survie. Il est en revanche, tout comme les annexes grées, parfaitement capable de tracter sous avirons ou sous voile, un radeau servant de “base vie” comme plusieurs des naufragés que nous avons étudiés dans le chapitre précédent l’ont imaginé...

Les annexes à voiles du commerce

Le chantier Gazelle des Sables

Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale

Patrick Besnié dessine, conçoit et fabrique, dans son atelier de Chaudefond sur Layon (49) de très jolis bateaux traditionnels mais bénéficiant de l’expérience dans les composites de son ingénieur de patron !
Dans la gamme, les Loustic et la barque à ballast : deux annexes à voile et/ou moteur pesant 25 ou 55 kg alliant un look très sympathique à une efficacité nettement supérieure à celle d’un pneumatique.

Les Rigid Dinghies de Walker bay

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Walker Bay, chantier américain, commercialise des dingies rotomoulés pouvant être équipés, en sus, d’un kit de gréement comprenant une dérive. Ces annexes sont distribuées en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie.
Réaliser soi même son annexe à voile ?
Enfin, si vous disposez de temps et du matériel nécessaire, la réalisation d’une telle annexe s’avère parfaitement envisageable, en acquérant un kit ou en autoconstruction totale…

Les kits de chez Arwen

Spécialisé dans les kits à assembler soi-même (même si le chantier peut vous vendre un bateau terminé), Arwen propose plusieurs petites annexes voiles aviron parmi lesquelles La prame d’Eastport, le Passage maker ou encore le Jimmy skiff. Ces bateaux pèsent entre 30 et 40 kg et sont installables à plat sur un pont, sur des bossoirs ou sur une jupe.

La “Banikette” du voilier Banik

Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale

Banik est un dériveur lesté de 12,60 m à coque acier qui navigue autour du monde depuis 1997, construit et mené par un couple aventureux, étonnant et sympathique, Anik et Jean-Baptiste, qui y élevèrent leurs enfants.

Survie dynamique en mer 4/6 : l’offre commerciale

La charmante “banikette”, c’est leur jolie annexe rigide, construction maison, disposant d’un gréement et pensée pour la survie dynamique.
Dans sa théorie de la survie dynamique, magistralement exposée sur www.banik.org , Jean-Baptiste, se rendant compte des possibilités d’emport de fret relativement faible de son annexe, prévoit de tracter une sorte de remorque flottante, un “suiveur” contenant un partie du matériel de survie.

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