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Interview - Le Nautic de Paris, un tremplin pour recruter pour le Groupe Bénéteau

Lors du dernier Nautic de Paris, ActuNautique a rencontré Cécile Laverdure, responsable du développement des ressources humaines du groupe français Bénéteau. L'occasion de dresser un bilan sur la campagne de recrutement conduite par le groupe, lors du Salon Nautique International de Paris. 

L'équipe de recrutement de Bénéteau présente lors du Nautic 2017
L'équipe de recrutement de Bénéteau présente lors du Nautic 2017

L'équipe de recrutement de Bénéteau présente lors du Nautic 2017

Cécile Laverdure, le Nautic 2017 est l'occasion pour le Groupe Bénéteau de conduire pour la toute première fois sur un salon majeur, une campagne de recrutement. Pourquoi cette démarche du Groupe Bénéteau de se mettre en avant lors du Nautic de Paris ?

Cécile Laverdure – L'idée était d'aller au contact des visiteurs du Nautic, pour pouvoir exposer nos métiers, notre organisation et les différents projets de l'entreprise. Nous avons aussi souhaité promouvoir notre filière et nos métiers, et surtout aller au contact des visiteurs pour pouvoir les conseiller. 

Sachant que vous êtes aujourd'hui dans une phase importante de recrutement : près de 500 postes à pourvoir dans l'ensemble des entités du groupe. 

Cécile Laverdure - Nous réalisons en effet le recrutement de 500 CDI sur l'exercice en cours, et il nous paraît opportun de consolider nos actions dans la sphère digitale (avec la mise en ligne directe de nos différentes annonces) par une action de proximité et de renseignement au contact des visiteurs intéressés. 

Notre présence au Nautic nous permet de rencontrer des gens qui nous connaissent pour la plupart, et qui sont intéressés par nos métiers, pour des candidatures extrêmement ciblées ! 

Après cinq jours de Nautic, quel est le profil type des personnes qui sont venues à votre rencontre ?

Cécile Laverdure – La moitié des personnes intéressées étaient des étudiants, l'autre moitié des professionnels. C'est une proportion très intéressante ; les étudiants s'engagent dans cette démarche pour continuer à se former et intégrer notre filière. 

Les professionnels sont soit des gens qui travaillent déjà dans le secteur et qui souhaitent intégrer le Groupe pour pouvoir s'y développer et y bénéficier d'un potentiel de carrière, soit des gens qui souhaitent se reconvertir, et qui viennent d'autres industries, comme le bâtiment par exemple. 

Quels sont les postes que vous proposez aujourd'hui dans le Groupe ?

Cécile Laverdure – Nous proposons pour moitié des postes d'opérateurs/opératrices dans les métiers du moulage et du montage. Nous proposons également des postes de techniciens, d'agents de maîtrise et de cadres, sur des fonctions support de l'activité Production et de l'activité au sens large. 

Dans le support à l'activité de production, nous proposons des postes de chefs d'équipe, appelés chez nous « superviseurs », ou des postes de responsables d'ateliers, ou « responsable d'unité autonome de production », jusqu'à des candidatures sur des postes de directeur d'usine. 

En dehors du management direct de la production, nous avons également des postes en sécurité, amélioration continue, hygiène sécurité environnement ; d'autres postes en industrialisation (qui ont trait directement à l'activité de production), certains liés à l'activité des bureaux d'étude (conception de produits), des postes de techniciens à chef de projet… Nous proposons également des postes qui sont liés à l'activité au sens général, comme des postes de contrôleur de gestion, des postes en ressources humaines, en comptabilité...

Quels sont les bassins d'emplois sur lesquels ces postes sont ouverts ?

Cécile Laverdure – Les bassins d'emploi concernés sont le bassin de Bordeaux pour notre filiale CNB, ainsi que la Vendée, sur trois bassins d'emplois : l'Ouest de la Vendée sur le pourtour de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ensuite le centre de la Vendée, axé sur La Roche-sur-Yon mais également l'Est, avec nos différents sites des Herbiers. 

Aujourd'hui, recruter n'est pas forcément simple dans le nautisme, puisque toute la filière recrute ! Comment vous adaptez-vous à cette situation ?

Cécile Laverdure – Nous essayons d'être créatifs au niveau du recrutement, c'est-à-dire d'être au contact des candidats et d'aller les informer par des voies qui ne sont pas forcément les voies classiques des job-boards, comme les réseaux sociaux ou via nos partenaires. Nous nous appuyons également sur les professionnels du recrutement, comme des cabinets et des sociétés de travail temporaire. 

Comment fait-on pour trouver des candidats en Vendée, un département qui avoisine le plein-emploi ?

Cécile Laverdure – Nous essayons de sortir des sentiers battus, allons les chercher dans les régions françaises où le taux de chômage est encore conséquent, avec l'idée d'aborder ces candidats potentiels de manière plus générale, sur le projet de vie notamment, et pas exclusivement sur le projet professionnel. 

L'idée est d'aller rencontrer des personnes prêtes au changement de région, prêtes aussi à se former aux métiers du nautisme, de leur présenter via nos partenaires et nos équipes nos métiers et la qualité de vie locale, que ce soit à Bordeaux ou en Vendée. 

Parmi les candidats que vous rencontrez, le Groupe Bénéteau propose-t-il des postes à des personnes non issues du nautisme ?

Cécile Laverdure - Tout à fait, ! Nous proposons des postes en production, des postes d'opérateurs/opératrices qui sont accessibles par deux voies : la première étant la voie du CDI pour des candidats qui ont déjà une expérience dans nos cœurs de métiers de plus de 3 ans ; à ces candidats-là, nous leur proposons d'intégrer un processus de recrutement qui leur permet de venir visiter l'entreprise, de rencontrer des collègues du service RH et des managers potentiels… 

Pour les candidats qui sont intéressés mais qui ne disposeraient pas de 3 ans d'expérience dans nos cœurs de métiers, nous avons tout un dispositif mis en place avec nos partenaires de travail temporaire, mais également avec les partenaires du service public de l'emploi local, et notamment Pôle Emploi, où nous mettons en place des systèmes de formation préalable à des longues missions dans l'entreprise. 

Parmi tous les candidats que vous avez vu, quel est le premier retour que vous pouvez établir ? Est-ce positif d'avoir été présent sur le Nautic ? Entrevoyez-vous déjà des "transformations" possibles ?

Cécile Laverdure – Toutes les équipes RH qui se sont succédé sur le Nautic depuis le premier jour, nous ont transmis un retour positif, et elles étaient ravies d'avoir été au contact des candidats. Nous avons également un feel-back immédiat des personnes et des visiteurs rencontrés, qui sont très contents d'avoir accès à ce niveau d'information, d'avoir accès aux équipes. Nous sommes très satisfaits de la typologie des personnes rencontrées, de leur profil, et nous allons certainement finaliser une proportion intéressante de stages et d'emplois. 

Quelques chiffres ?

Cécile Laverdure - Nous avons rencontré une soixantaine de personnes par jour, mais je ne peux rien vous dire aujourd'hui, car il faut prendre le temps de gestion, d'analyse. Nous étions en phase de premier contact, et il va nous falloir analyser les différentes candidatures, réaliser les entretiens... Donc affaire à suivre pour les résultats !

60 candidats potentiels par jour, c'est une très belle expérience ! 

Cécile Laverdure - C'est une très belle expérience, et une soixantaine de personnes informées, renseignées sur nos métiers, c'est autant de personnes qui pourront être les ambassadeurs du Groupe Bénéteau sur ces différents recrutements !

Une expérience à rééditer l'an prochain ?

Cécile Laverdure – Nous allons y réfléchir, mais aujourd'hui, je dirais plutôt oui !

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