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Les Brèves des Pontons #2523, Cherbourg-en-Cotentin, Lézardrieux, Marseille

Nautisme. Les Brèves des Pontons, présentent, chaque semaine, une sélection d’actualités, consistant en quelques brèves d'actualité des ports de plaisance. Des infos à ne pas manquer, et à partager largement autour de vous !

Les Brèves des Pontons #2523, Cherbourg-en-Cotentin, Lézardrieux, Marseille

Une nouvelle DSP pour le Port Chantereyne (Cherbourg-en-Cotentin)

Fin 2023, la concession actuelle du port Chantereyne arrivera à termes. La Ville de Cherbourg-en-Cotentin est concessionnaire du port Chantereyne depuis septembre 1973. Bientôt 50 ans donc, que le premier port de plaisance de Normandie est géré par la Ville, qui espère également continuer sur cette voie pour les dix années à venir. Et il se pourrait que ce soit le cas, puisque si la Ville n’était pas la seule candidate à sa succession dans la première phase d’appel, l’autre concurrent aurait décidé de se retirer de l’offre début juin. Une affaire qui reste à confirmer, mais qui pourrait permettre à Cherbourg-en-Cotentin de rester concessionnaire du port jusqu’en 2033.

Changement des pontons du bassin à flot à Lézardrieux (Côtes d’Armor)

Dans le port de plaisance de Lézardrieux, les pontons du bassin à flot ont largement dépassé leur espérance de vie et seront bientôt changés. En effet, la durée de vie de ce type de matériel est estimée à 25 ans, et ces pontons ont plus de 30 ans. Il était donc grand temps qu’ils soient remplacés, même si le changement ne se fera pas tout de suite. On peut effectivement s’attendre à ne pas pouvoir admirer les nouvelles installations avant de longs mois.

Les épaves retirées des ports à Marseille

Au port de la Pointe-Rouge de premières vedettes de sept mètres et parfois plus ont commencé à être enlevées de l’eau. Ces bateaux laissés à l’abandon, sont devenus hors d’usage et pire, ils polluent l’espace marin tout en occupant de la place sur les ports. Le problème de navires abandonnés ne survient pas qu’à Marseille mais de nombreux ports partout à Aix-Marseille-Provence y font face. C’est pourquoi la Métropole a pris la décision de s’en débarrasser, mais de la bonne manière. En effet, une fois retirés de l’eau, les bateaux seront emmenés à Gignac-la-Nerthe, afin qu’ils soient déconstruits dans l’usine de démantèlement et de recyclage de navires. Mais si ces manœuvres d’enlèvement sont salutaires au port et à la mer, elles coûtent généralement très cher à appliquer. Pour une vedette d’un peu plus de 7 mètres retirée il y a peu, il a fallu payer 9 500 euros de frais. Et si le coût de déconstruction est payé par le constructeur du navire dès l’achat (éco-contribution), le reste de coûts est généralement intégralement pris en charge par la Métropole. Entre 2018 et 1012, c’est 39 bateaux qui ont subi le même sort, pour un coût total de 171 000 euros HT, et les abandons ne font que croître. D’ici 2024, c’est 58 navires qui devraient être pris en charge, pour la somme considérable de 650 000 euros HT.

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